Marketing d’influence et Meta : ‘’les influenceurs virtuels’’ un phénomène en plein essor
Le concept de “médias synthétiques” est en plein développement. Les réseaux sociaux voient apparaître un nombre croissant de versions synthétisées de personnes réelles, également appelées “deepfakes”, et d'”influenceurs virtuels” (ou VI) entièrement inventés. Parmi les plus connues, citons Lil’ Miquela, qui compte déjà plus de 3 millions de followers sur Instagram.
Selon Meta :
<<Des versions synthétisées de personnes réelles aux « influenceurs virtuels » (VI) entièrement inventées, les médias synthétiques sont un phénomène en plein essor. Les méta-plateformes hébergent plus de 200 VIs, avec 30 comptes VI vérifiés hébergés sur Instagram. Ces VI comptent un nombre considérable d’abonnés, collaborent avec certaines des plus grandes marques du monde, collectent des fonds pour des organisations comme l’OMS et défendent des causes sociales comme Black Lives Matter>>
Les VI remplacent tout simplement les influenceurs physiques et sont également exploités à des fins de marketing sur les réseaux sociaux. Ils proposent aux entreprises un canal nouveau et innovant pour entrer en contact avec leur audience numérique, car ils peuvent offrir l’image parfaite pour engager et convaincre leurs utilisateurs.
Le but majeur des entreprises est de consolider la relation entre leur marque et les consommateurs de la génération Z et de la génération Y. Et il n’y avait pas de meilleur choix pour y parvenir que d’impliquer l’un des avatars virtuels les plus populaires au monde, ce qui témoigne de la nature toujours changeante de la technologie.
Ainsi que la durée de vie des influenceurs virtuels, ils peuvent vivre éternellement. Ils sont la réponse new-age parfaite au porte-parole de marque traditionnel. Au lieu de changer de porte-parole de marque tous les quelques années, donnant aux marques la possibilité de s’exprimer à travers un personnage cohérent et adaptable pour les années à venir.
En outre, les influenceurs virtuels travaillent de manière pratique pour les marques, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, dans n’importe quel endroit, et respectent des consignes claires. Ils bénéficient également aux plateformes, car ils ont un effet positif sur les niveaux d’engagement.
Ce grand changement dans l’industrie du marketing et de la publicité a cependant ses inconvénients et ses limites. L’utilisation de deepfakes en dehors d’un cadre légal pose des problèmes supplémentaires en matière de protection de la vie privée, et leur utilisation abusive peut conduire à une représentation erronée ou peu claire. En outre, leur utilisation non réglementée peut engendrer une modification de la perception de l’image corporelle et contribuer à la multiplication des problèmes de troubles mentaux qui touchent les jeunes générations.
C’est pour cette raison, alors que de nombreux influenceurs virtuels sont déjà en activité, que Meta s’efforce de fixer des limites éthiques sur son application. L’entreprise travaille avec des développeurs et des spécialistes pour établir des limites plus claires pour l’utilisation de ces technologies, afin de contrôler leurs risques et de profiter de leurs avantages partout où elles sont proposées.